Dimanche 11 mai, 14 paroissiens de Canéjan, Cestas, Le Barp et Toctoucau, accompagnés du père Claude, se sont retrouvés devant la basilique saint Seurin pour leur démarche du Jubilé de l’Espérance.
La basilique st Seurin, une des plus anciennes églises de Bordeaux, a été bâtie près de la nécropole où reposent les premiers chrétiens de la ville et depuis les IVème et Vème siècles les restes de nos premiers évêques st Delphin, st Amand et st Seurin.
Nous avons été accueillis par le sacristain qui nous a remis à chacun le livret « Pèlerins d’Espérance » qui a accompagné avec bonheur tout notre parcours. Il nous a offert une visite guidée du portail sud, puis de la crypte pour terminer devant la statue de St Seurin.
Cette première étape nous invitait à redécouvrir la grâce reçue à notre baptême.
La deuxième étape, à l’église Notre-Dame de Bordeaux, était consacrée à l’Eucharistie, source et sommet de la vie chrétienne. Véronique et Stéphane nous attendaient pour nous accompagner avec conviction dans la démarche. Après une présentation architecturale, nous avons prié dans la chapelle du Saint Sacrement et terminé cette étape devant une relique de Carlo Acutis. Pour lui, l’Eucharistie était « son autoroute pour le ciel ».
La troisième étape, place Puy Paulin et rue Paul Painlevé, nous a invités à vivre la communion fraternelle, comme st Paulin de Nole. C’est d’ailleurs là qu’il est né en 358. Il s’établit ensuite à Nole en Campanie. Il entretint une correspondance avec st Augustin, st Jérôme et st Ambroise. Il est l’auteur d’une importante œuvre poétique. Il mourut en 431 laissant une réputation de sainteté et le souvenir d’une charité sensible à toutes les misères.
Dernière étape, cathédrale saint André, pour méditer sur l’espérance chrétienne et le sacrement de confirmation, tout en parcourant le déambulatoire avec des stations dans les chapelles du Mont-Carmel, du Sacré-Cœur et de saint Joseph pour terminer devant le Crucifix avec le texte des Béatitudes.
Tout au long de ce cheminement, nous avons prié le Credo de Nicée qui a maintenant 1700 ans et nous avons médité sur les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles.
Ce fut une demi-journée placée sous le signe de la bonne humeur, de la fraternité et de la joie, et pour ne rien gâcher, la météo nous a été clémente.
